L’Addictologie, la Psychiatrie… le cerveau.
C’est peut être parce que le cerveau est le maitre de notre organisme et parce que c’est lui qui dicte nos comportements que j’ai très tôt été intéressé par le domaine de la psychiatrie.
« Avant de soigner un cerveau pathologique, il faut d’abord comprendre comment fonctionne le cerveau normal », m’a-t-on soufflé un jour. J’ai donc entrepris un Master 2 en neurosciences cognitives parallèlement à ma formation d’interne en psychiatrie.
Puis, comme la vie d’étudiant hospitalier est ponctuée de découvertes et de réflexions, j’ai fait le lien entre les pathologies psychiatriques et les consommations de substances. D’abord le tabac (DIU de Tabacologie et Aide au sevrage en Rhône-Alpes-Auvergne) puis les autres, comprenant vite, que le problème n’est pas le produit mais le comportement qui s’y réfère. (Capacité d’addictologie Clinique à Montpellier).
La médecine ok, mais le reste ?
N’étant pas qu’un futur médecin, j’ai aussi vu que les addictions étaient aussi présentes dans mon environnement. Dans la musique, j’ai pu voir que les produits circulaient, aux entrainements de rugby… Mais aussi dans le milieu de l’entreprise. J’ai alors entrepris des missions de formateur-consultant auprès des professionnels de santé et dans les entreprises. Persuadé que les patients que je voyais en consultations avaient aussi des problèmes d’addiction sur leur lieu de travail. C’est là que l’idée de créer sa propre société est apparue.
La prévention est au coeur des actions à mener, j’ai donc logiquement accepté d’être membre du collège scientifique de la Fondation Ramsay Santé dont l’objet est de porter de tels projets au niveau national. L’aventure a duré cinq ans.
Tout ça pour conclure :
« Pour savoir qui je suis, il faut comprendre qui est l’autre. »
Mais qu’avant de savoir qui est l’autre, il faudra comprendre qui je suis… Et l’aventure a commencé !