Le contexte du cas clinique
Le cas clinique présenté ici est celui d’un patient qui m’avait été adressé par un confrère oncologue, pour une addiction au fentanyl. Ce traitement antalgique qui avait été prescrit initialement pour des douleurs post radiques. En effet, la patient avait eu un cancer pulmonaire métastatique, mais il était en rémission au jour de sa consultation d’addictologie.
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Quel accompagnement pour une telle addiction ?
La démarche thérapeutique a été d’accompagner ce patient dépendant au fentanyl en lui proposant deux possibilités :
- une réduction progressive avec un contrôle des prescription avec l’addictologue et les pharmacien d’officine ;
- une introduction vers un traitement de substitution qui viendrait remplacer complètement le fentanyl. Le choix se porterai dans ce cas vers la méthadone.
Quel regard sur la pharmacodépendance aux antalgiques opïoides ?
Pour conclure, la méthadone semble être un choix judicieux pour substituer efficacement une pharmacodépendance forte à des opioïdes puissants.
Il est important de préciser qu’un accompagnement d’addictologie quel qu’il soit, doit être absolument global. Dans ce cas précis, une collaboration avait été établie entre la pharmacie d’officine et le prescripteur. Pour rappel, une invitation de méthadone peut être risquée et doit être très encadrée.
Ici, la posologie de confort avait été de 45 mg de méthadone soit une dose peut élevée au regard de la quantité importante de fentanyl prise avant le switch.
L’évaluation clinique reste une priorité et celle-ci doit être régulière et nécessite une certaine expertise.
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