Le PTC ou Buddha Blue, un nouveau mode de consommation de cannabis.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que consommer un produit de synthèse n’est jamais anodin et sans risque ; on ne maitrise rien, on ne pourra jamais savoir ce qu’il y a dedans.  Ce n’est pas comme un joint de cannabis qui contiendra un certain pourcentage de THC et de CBD mais aussi d’autres cannabinoïdes, c’est bien plus que cela ! Dans le cas du PTC, ce sont plusieurs cannabinoides dont certains encore méconnus qui vont agir sur les récepteurs CB1 de l’organisme. Leur action sera imprévisible et les manifestations de notre organisme également. On joue avec notre pharmacologie et donc difficile de prédire la réaction de notre corps et de notre psychisme face à de tels produits. 

La vape, ou cigarette électronique, peut être utilisée, notamment chez les jeunes, pour inhaler sous forme d’e-liquide, des substances psychoactives comme du cannabis ou des cannabinoïdes de synthèse dont le PTC (« pète ton crâne », ou Buddha Blue). Le PTC contient un ou plusieurs cannabinoides de synthèse, des substances qui imitent l’effet du cannabis mais dont la puissance peut être supérieure. Ces e-liquides sont principalement obtenus par internet, dans la rue ou via des relations (proches, lycée). (ANSM)

Le vapotage de substances psychoactives telles que les cannabinoïdes de synthèse peut entraîner notamment :

  • Des complications neurologiques (coma, convulsions), cardiovasculaires, digestives, rénales ;
  • Des complications psychiatriques (troubles du comportement, hallucinations, idées suicidaires, attaque de panique) ;
  • Des troubles de l’usage avec abus, dépendance ou symptômes de sevrage après usage répété.

Les effets peuvent varier en fonction du ou des produits (et de leur dosage) contenus dans le e-liquide.
En cas de suspicion d’intoxication ou de dépendance aux substances psychoactives, vous pouvez orienter le patient vers une prise en charge addictologique adaptée, notamment via l’équipe de liaison et de soins en addictologie (ELSA) en cas d’hospitalisation. Vous pouvez aussi pouvez contacter le CEIP-A ou le centre antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) de votre région pour plus d’informations.

Que devez-vous faire si vous êtes dépendant à des produits de vapotage (hors nicotine) ?

En cas de difficulté à contrôler et/ou à arrêter votre consommation, consultez un médecin ou une structure spécialisée dans la prise en charge des addictions. Les « consultations jeunes consommateurs » proposent, pour les moins de 25 ans, un service gratuit et confidentiel d’accueil, d’écoute et de conseil. Ils peuvent aussi vous orienter, si nécessaire, vers une prise en charge adaptée.

Du cannabis en beaucoup plus fort ! Soyez donc extrêmement prudents vis à vis de cette ou ces substances !

N’hésitez pas à consulter si cela semble nécessaire, ou si quelqu’un de votre entourage vous le suggère, c’est un acte de bienveillance…

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